Conseil d’administration

Louis Fortier, président

Avocat (Barreau du Québec, Association du Barreau Canadien et American Bar Association), traducteur agréé (OTTIAQ et American Translators Association) et administrateur agréé (OAAQ), Louis Fortier est président de l’ACJT depuis 2011.

Titulaire d’un baccalauréat en Études indépendantes de l’Université de Waterloo (Ontario) et d’un baccalauréat en droit de l’Université de Sherbrooke, Me Fortier a exercé la profession de traducteur juridique durant ses études puis de juriste-traducteur et de jurilinguiste pendant plus de 25 ans auprès de clients des secteurs public et privé.

Depuis 2011, à titre de président et de lobbyiste-conseil pro bono de l’ACJT, Me Fortier s’occupe du dossier de l’article 40.1 de la Loi sur les valeurs mobilières (Québec). Avec divers intervenants, il suit les activités de l’Autorité des marchés financiers du Québec (AMF) et du lobby de la finance afin d’assurer la protection et la promotion du français et de l’industrie langagière dans le secteur financier.

Animateur et conférencier apprécié, Me Fortier est l’auteur de la version française de la première édition du Manuel canadien de la référence juridique de la Revue de droit de McGill (le « McGill Red Book ») publié chez Carswell depuis 1986, l’auteur du Lexique anglais-français de procédure civile du Québec publié annuellement par l’École du Barreau du Québec depuis 1995 et l’idéateur de la Table des matières méthodique du Code civil du Québec (2e éd.) publiée chez Wilson & Lafleur Ltée.

De 2010 à 2012, Me Fortier a présidé le Comité du langage clair du Barreau du Québec. Il est coauteur du guide élaboré par ce comité et intitulé Le langage clair : un outil indispensable pour l’avocat.

De 2014 à 2016, Me Fortier a suivi une formation de 2e cycle en légistique (rédaction de lois et règlements) à la Faculté de droit de l’Université Laval. Il poursuit ses études dans ce domaine dans le cadre d’un programme de maîtrise à cette université.

Il s’intéresse particulièrement à la rédaction, à l’interprétation et à la traduction juridiques.

Me Fortier s’intéresse aussi à l’histoire. En 2016, il a été accueilli au sein de la Société des Cincinnati de Washington, D.C. à titre de représentant héréditaire de son ancêtre le Grand Chef Abénaki Joseph-Louis Gill (1720-1798).

Sophie-Louise Ouimet, trésorière

Membre retraitée du Barreau du Québec, Sophie-Louise Ouimet est titulaire d’un diplôme d’études juridiques générales (DEJG) de l’Université de Paris XII, d’une licence en droit de l’Université de Montréal et d’un diplôme d’études supérieures en traduction juridique de l’Université d’Ottawa. Elle a exercé le droit en cabinet privé pendant neuf ans et s’est ensuite tournée vers la traduction juridique. Elle s’est d’abord jointe à l’équipe du Centre de traduction et de documentation juridique (CTDJ) affilié à l’Université d’Ottawa et spécialisé dans la traduction de la common law en français. Elle a ensuite travaillé au Bureau de la traduction comme traductrice et réviseure pour enfin prendre un poste de conseillère législative et jurilinguiste à Justice Canada, au sein du service de jurilinguistique qu’elle a dirigé de 2007 à 2010 avant de prendre sa retraite en 2011. Sophie-Louise a également enseigné quatorze ans à l’Éducation des adultes à de futurs commis comptables et adjoints juridiques. Elle est trésorière de l’ACJT depuis 1992.

Maud Gagné, administratrice

Membre du Barreau du Québec, titulaire d’un baccalauréat en droit de l’université Laval et d’une maîtrise en droit de l’université de Toronto, Maud Gagné a exercé le droit en cabinet privé pendant 10 ans. Elle a  été chef du service juridique auprès du Conseil du Patronat. Elle a poursuivi sa carrière en Europe dans le domaine financier. De retour au pays, en collaboration avec un important cabinet juridique national, elle compte plus de 17 ans d’expérience en traduction et révision de documents d’information annuels liés à la gouvernance de sociétés ouvertes. Elle s’est spécialisée en gouvernance d’entreprise et vérifie la conformité sur le plan légal desdits documents. Parallèlement à ce travail, elle a conçu un système et procédé (breveté aux États-Unis) de génération de documents à tâches intégrées facilitant la vérification de la conformité et modulable à plusieurs types de documents.

Carole Meneghel, administratrice

Carole Meneghel est une juriste-traductrice originaire de Montréal. Diplômée en droit de l’Université de Montréal et traductrice agréée membre de l’Ordre des traducteurs, terminologues et interprètes agréés du Québec (OTTIAQ), de l’Association des traducteurs, terminologues et interprètes du Manitoba (ATIM), de l’Association canadienne des juristes-traducteurs (ACJT) et de l’Association des juristes d’expression française du Manitoba (AJEFM), elle exerce la profession de traductrice et de réviseure depuis de nombreuses années. Après avoir travaillé au sein de quelques cabinets (à Montréal) puis comme pigiste (surtout pour le gouvernement de l’Ontario), elle occupe un poste de jurilinguiste au ministère de la Justice du Manitoba depuis 2018. En plus d’être une nouvelle membre du conseil d’administration de l’ACJT, elle entame également son deuxième mandat à titre de trésorière du conseil d’administration de l’ATIM.

Marie-Claude Fournier, secrétaire

Titulaire d’un baccalauréat en droit (Montréal) et d’une maîtrise en droit international (Utrecht), Me Marie-Claude Fournier a commencé sa carrière en droit international. Elle a œuvré au sein de grandes organisations internationales, notamment auprès du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie et de l’Organisation des États américains. Ces différentes expériences ont suscité en elle un grand intérêt pour l’interaction entre les langues et les systèmes juridiques, intérêt qu’elle a décidé d’approfondir en poursuivant des études de maîtrise en traduction et terminologie. Une fois son diplôme obtenu, Marie-Claude se lance à son compte comme traductrice et réviseure juridique. Elle travaille avec des organisations internationales, mais aussi des établissements universitaires canadiens, américains et européens, des associations de juges et de juristes, des entreprises et des cabinets d’avocats. Depuis 2017, elle enseigne également la traduction juridique aux étudiants du baccalauréat et de la maîtrise en traduction à l’Université Laval.

Membre de l’ACJT depuis 2015, elle se joint au conseil d’administration à titre de secrétaire en septembre 2018.

Sabine Biasi, administratrice

Traductrice agréée en plusieurs combinaisons de langues, Sabine Biasi compte trente ans d’expérience en traduction et plus de vingt-cinq ans d’expérience en traduction juridique du français à l’anglais. Avant de se mettre à son compte il y a douze ans, elle a été traductrice juridique au sein des services linguistiques de deux grands cabinets d’avocats de Montréal pendant plus que dix ans. Sabine est titulaire d’un baccalauréat spécialisé en traduction du français à l’anglais de l’Université Concordia (formule coopérative) ainsi que d’une maîtrise en droit des affaires internationales de la University of Liverpool School of Law, deux diplômes obtenus avec grande distinction. Elle est membre de l’OTTIAQ ainsi que de l’ACJT, tous les deux depuis 1997. Elle siège au conseil d’administration de l’ACJT depuis septembre 2019 et s’intéresse surtout à la formation de la relève anglophone.

Philippe Axelsen, administrateur

Philippe Axelsen est titulaire d’un baccalauréat en sciences politiques de l’Université McGill. Il s’intéresse à la glottopolitique, ce qui l’amène à faire une maîtrise en traduction à l’Université de Montréal. Après une carrière comme sous-titreur pour la télévision et pour le cinéma, il change de média et se lance dans la traduction de manuels de science : les mathématiques, la biologie, la chimie et la physique occupent son quotidien pendant une quinzaine d’années. Voulant renouer avec les sciences humaines, il étudie le droit et obtient un certificat de l’Université Laval, puis entreprend un diplôme d’études supérieures en traduction juridique de McGill. Après avoir travaillé pour le CTDJ (Université d’Ottawa) et le CTTJ (Université de Moncton), il devient jurilinguiste au ministère de la Justice.