Programme de mentorat de l’ACJT

PROGRAMME DE MENTORAT

Ce programme consiste à jumeler des traducteurs afin de créer une relation d’entraide entre deux membres de l’ACJT. Son but est de briser l’isolement, de répondre à des interrogations liées à la profession que tout traducteur peut avoir, quel que soit son nombre d’années d’expérience, et de guider les plus jeunes dans leurs premiers pas dans une carrière en traduction.

Un traducteur juridique d’au moins dix ans de pratique agit à titre de mentor envers un collègue (mentoré) lui permettant, entre autres, de bénéficier d’un réseau de contacts, de recevoir des conseils ou simplement d’obtenir un autre point de vue concernant la pratique professionnelle. La relation qui s’établit est des plus valorisante et offre une image positive d’entraide. Les mentors peuvent notamment être appelés à répondre à certaines questions pratiques et éthiques.

Le mentorat organisé par l’ACJT est une relation informelle fondée sur le respect, la franchise et la confiance mutuelle. Il repose sur les principes d’entraide, de réciprocité, de gratuité et de volontariat.

Objectifs :

Le mentorat vise à créer des liens entre les membres de l’ACJT et à permettre à des traducteurs chevronnés de contribuer à la relève en traduction en transmettant leurs connaissances et leurs compétences et en guidant les mentorés dans leur pratique professionnelle et dans leur carrière. Pour les mentorés, il est l’occasion d’obtenir des conseils de membres plus expérimentés de la profession, notamment sur la pratique professionnelle, le développement des affaires et le développement de carrière, ou de discuter de certaines préoccupations.

Fonctionnement :

Le mentorat consiste en une série de rencontres ou d’entretiens à distance, par exemple à l’heure du lunch ou après les heures de bureau, afin de prendre le temps de discuter de sujets qui préoccupent le mentoré. Il appartient au mentor et au mentoré de planifier leurs propres rencontres ou, en cas de mentorat à distance, leurs entretiens téléphoniques ou autres. Habituellement, ces rencontres ou entretiens ont lieu une fois par mois pendant six mois.

Les activités de mentorat ayant eu lieu en personne et/ou par téléphone entre deux membres du Barreau du Québec peuvent être admissibles au titre de la formation continue obligatoire à concurrence de 6 h, pourvu que le mentorat ait eu pour objectifs de permettre au membre d’acquérir, de maintenir, de mettre à jour, d’améliorer et d’approfondir les connaissances et habiletés liées à l’exercice de la profession. Pour de plus amples renseignements à ce sujet, veuillez consulter le guide sur le mentorat du Barreau du Québec.

Pour participer au programme de mentorat, un mentor ou mentoré doit s’inscrire auprès de l’ACJT en remplissant le formulaire approprié et en l’envoyant à info@acjt.ca. L’ACJT s’efforcera alors de trouver un mentor pour chaque personne désirant être mentorée.

Formulaire d’inscription (mentor)

Formulaire d’inscription (mentoré)

Directives :

  1. L’écoute et la considération de la part du mentor envers les interrogations du mentoré permettront un échange enrichissant pour les deux parties.
  2. Le mentor devrait rechercher un échange d’idées avec le mentoré plutôt que de lui livrer un monologue. Il est encouragé à partager les hauts et les bas de sa pratique afin que le mentoré puisse apprendre des expériences variées du mentor. Si le mentor est incertain au sujet d’un conseil à donner, il est suggéré de consulter ses collègues sur la manière dont le problème devrait être abordé. Le mentor devrait partager ses réflexions sur ce qu’il croit permettra au mentoré de se distinguer dans son environnement de travail.
  3. Le programme de mentorat sert à offrir de l’assistance générale au mentoré et ne constitue pas une façon pour lui de faire réviser ses traductions. Bien que le mentor et le mentoré puissent en convenir autrement, le programme de mentorat n’a pas pour but de fournir des services gratuits de traduction ou de révision. Le mentoré ne s’engage pas à traduire un volume quelconque de mots et le mentor ne s’engage pas à réviser les traductions du mentoré.
  4. Le mentorat n’a pas non plus pour but la fourniture de conseils juridiques, même lorsque le mentor et/ou le mentoré sont avocats, ni un soutien psychologique. Le cas échéant, le mentoré est encouragé à se tourner vers les services appropriés.
  5. Le mentoré est encouragé à poser au mentor toutes questions pratiques et éthiques. Il faut se rappeler que le mentor a probablement eu des expériences similaires et qu’il est disponible pour répondre à ces questions.
  6. Le mentor offre ses services sur une base bénévole. Ainsi, le mentoré ne devrait pas abuser de son temps.
  7. L’ACJT ne fait aucune représentation quant aux connaissances ou à l’expérience du mentor et n’est responsable d’aucun conseil donné par celui-ci.
  8. Le mentor devrait contacter le mentoré dans les cinq (5) jours de la réception du courriel de jumelage, de façon à le rencontrer dans les 20 jours qui suivent. Le mentor et le mentoré verront à fixer des rencontres à un moment et à un endroit qui leur conviennent ou des entretiens par un mode de communication et à un moment qui leur conviennent. Le mentor devrait être disponible pour au moins une période de six mois et il est encouragé à demeurer disponible aussi longtemps que nécessaire pour guider adéquatement le mentoré ou pour lui fournir l’appui nécessaire. Il est souhaitable que le mentor et le mentoré puissent construire une relation durable.
  9. Nous demandons à nos mentors et mentorés de respecter la confidentialité des discussions ayant lieu dans le cadre du mentorat. Ceci permettra de créer un climat de confiance favorisant des échanges constructifs et permettra au mentoré de poser, s’il le souhaite, des questions qu’il pourrait être embarrassé de poser à un collègue du même service.
  10. En acceptant de participer au programme de mentorat, le mentor et le mentoré acceptent de respecter les présentes directives.

Remerciements :

L’ACJT tient à remercier le Barreau de Montréal, l’OTTIAQ et Réviseurs Canada pour leurs précieux conseils dans la création de ce programme. Ce document et les formulaires utilisés dans le cadre du parrainage sont inspirés de ceux du service de mentorat du Barreau de Montréal et du Jeune Barreau de Montréal, avec leur autorisation, et nous les en remercions.